Guillaume Dasquié - Revue de presse - AFP

Publié le par Guillaume Dasquié

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La France a alerté début 2001 les USA d'un projet de détournement d'avion (PAPIER GENERAL)
FRANCE-USA-ATTAQUES-RENSEIGNEMENT - 16/04/2007 13h07 - AFP


PARIS , 16 avr 2007 (AFP) - Les services de renseignements français ont alerté en janvier 2001, soit huit mois avant les attentats du 11 septembre, leurs homologues américains d'un projet de détournement d'avion américain par Al-Qaïda, révèle lundi Le Monde daté de mardi.
Le quotidien publie le fac-similé de la première page d'une "note de synthèse" classifiée "confidentiel défense" de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE, espionnage).
La note de cinq pages, datée du 5 janvier 2001 et titrée "Projet de détournement d'avion par des islamistes radicaux", a été transmise, assure Le Monde, quelques jours plus tard au chef de poste de la CIA à Paris, Bill Murray.
Cette note, que l'AFP a pu consulter intégralement, annonce que "des membres de l'organisation d'Oussama Ben Laden en coopération avec des représentants du mouvement taleb et de groupes armés tchétchènes préparent depuis le début de l'année 2000 un projet de détournement d'avion".
Cette note formule l'hypothèse d'un projet de détournement d'un avion américain entre l'Allemagne et les Etats-Unis au départ de Francfort où se trouverait une cellule d'Al-Qaïda. L'appareil, selon ce projet, aurait alors, selon cette note, été détourné vers Kandahar (sud de l'Afghanistan). Le chef des pilotes des attentats suicide du 11 septembre 2001 Mohamed Atta a formé deux ans auparavant une cellule Al-Qaïda à Hambourg, toujours en Allemagne.
Cette note cite également sept compagnies d'aviation, susceptibles d'être la cible de ce détournement, dont les deux compagnies américaines visées par les terroristes du 11 septembre (American airlines et United airlines) qui ont fait près de 3.000 morts.
Interrogée par l'AFP, la DGSE n'a pas souhaité commenter ces révélations.
Cette note confirme par ailleurs qu'au mois d'octobre 2000 Ben Laden a décrété que sa prochaine action contre les Etats-Unis emprunterait la technique du détournement d'avion mais, à cette période, des divergences avaient vu le jour sur les différents scénarios que pourraient choisir les responsables d'Al Qaïda.
Le rapport de la commission d'enquête du Congrès américain sur les attentats du 11-Septembre, publié en juillet 2004, avait mis l'accent sur l'incapacité du FBI (contre-espionnage) et de la CIA à rassembler les données reçues de différentes sources.
A aucun moment, la commission d'enquête n'a fait état de renseignements que la CIA aurait répercutés au pouvoir politique et qui auraient émané des services français, concernant les choix tactiques de Ben Laden d'organiser des détournements d'avions américains.
L'enquête du Monde, signée de Guillaume Dasquié, auteur de deux ouvrages sur Al Qaïda, s'appuie sur 328 pages de notes, de cartes, de graphiques, de photos satellite "confidentiel défense" de la DGSE, entre juillet 2000 et octobre 2001.
Ces documents révèlent par ailleurs que la DGSE, qui avait créé dès 1995 une cellule Ben Laden, était déjà parvenue à une bonne connaissance de la nébuleuse terroriste, de son organisation et de son financement.
Ces documents montrent que la DGSE suivait à la trace depuis août 2000 l'Egyptien Midhat Mursi, alias Abou Khabab al-Masri, artificier en chef d'Al-Qaïda, tué lors d'un bombardement américain au Pakistan, près de la frontière afghane en janvier 2006.
Une des notes révèle également que, dès 2001, Al-Qaïda avait mis ses infrastructures à la disposition du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), rebaptisé en janvier 2007 branche d'Al-Qaïda au Maghreb.

pmg/ed/dv


 

Enquête préliminaire sur un site internet diffusant des documents classifiés
JUSTICE-PRESSE-GOUVERNEMENT-INTERNET - 10/11/2006 18h30 - AFP

PARIS, 10 nov 2006 (AFP) - Le parquet de Paris a ouvert fin octobre une enquête préliminaire visant le site "Géopolitique.com" qui propose à ses abonnés un accès direct à des documents confidentiels classifiés "secret défense" ou provenant de dossiers d'intruction, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'enquête préliminaire vise des faits de "violation du secret professionnel et du secret de l'instruction et de recel", a-t-on précisé de même source.
L'un des responsables du site, l'écrivain-journaliste Guillaume Dasquié, a été entendu dans ce cadre mercredi pendant près de deux heures par la police.
"L'enquêteur de la brigade de répression des atteintes aux personnes qui m'a reçu s'intéressait particulièrement à l'origine de documents liés à l'affaire Borrel (magistrat français assassiné en 1995 à Djibouti, ndlr) que nous avons diffusés", a indiqué à l'AFP Guillaume Dasquié.
Le site a notamment mis en ligne une note attribuée à la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG), détaillant "des affaires" dans lesquelles Omar Guelleh aurait été impliqué avant d'accéder à la présidence de Djibouti.
Une fiche de la direction centrale de la police judiciaire évoquant également le nom de M. Guelleh à propos des menaces d'attentats contre la communauté française de Djibouti aurait également été évoquée par l'enquêteur, selon l'écrivain.
Guillaume Dasquié revendique ses transgressions du secret défense ou de l'instruction sur son site, dont le contenu aurait fait, selon lui, l'objet d'un procès verbal de constatation.
"Notre but, en diffusant ces documents confidentiels, est de lutter contre la confusion entre information et communication", dit le journaliste, qui ajoute: "Et notre manière de le faire est de proposer à nos abonnés des éléments de preuve, validés et restitués dans leur contexte".
Pour M. Dasquié, cette démarche correspond "à une évolution fondamentale de la culture journalistique face à un manque de transparence des institutions".
pr/ed/cp


Excuses de deux auteurs d'un livre sur Al-Qaïda: mise en garde de RSF

 

MÉDIAS-TERRORISME-FINANCEMENT-ÉDITION - 03/11/2006 18h16 - AFP

 

PARIS, 3 nov 2006 (AFP) - Robert Ménard, secrétaire général de l'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF), s'est insurgé vendredi contre le procédé consistant à acheter dans des journaux français de l'espace publicitaire pour une décision de justice prise à l'étranger.
M. Ménard fait référence à un encart publicitaire publié cette semaine dans Le Figaro et Le Monde, dans lequel Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, auteurs d'un livre sur le financement d'Al-Qaïda, s'excusent d'avoir mis en cause deux financiers saoudiens.
L'encart est intitulé "présentation d'excuses au cheik Khalid Bin Mahfouz et au cheik Abdulrahman Bin Mahfouz" et signé des auteurs de "La vérité interdite", un livre publié en France en 2001.
Déboutés dans un premier temps en Belgique, les financiers saoudiens ont intenté un procés à MM. Brisard et Dasquié en Grande-Bretagne où le livre n'a pas été publié. "En matière d'article ou de livre traitant du financement du terrorisme, la jusrisprudence britannique est plus exigeante", a indiqué à l'AFP Robert Ménard.
Les auteurs ont été condamnés pour diffamation à 600.000 livres d'amendes par la justice de Grande-Bretagne, où leur livre n'est pas en vente mais où on peut se le procurer via internet.
"Dès le mois d'août 2003, ils (les plaignants saoudiens, ndlr) sont entrés en contact avec moi pour me proposer un marché: témoigner en leur faveur lors du procès intenté par les familles des victimes des attentats du 11 septembre aux Etats-Unis qui aura lieu d'ici 18 mois, en contrepartie de quoi ils renonceraient aux 600.000 livres", a expliqué à l'AFP M. Dasquié.
Devant son refus, les financiers saoudiens se sont contentés d'une lettre d'excuses qu'ils ont eux-mêmes rédigée et dont ils ont payé la publication sous forme d'encarts dans des journaux français et européens, dont Der Spiegel, El Pais et le Financial Times.
"C'est une première inquiétante", estime M. Ménard. "Cela signifie que vous allez pouvoir poursuivre des gens dans un pays ayant une législation qui vous est favorable. Que vous pourrez ensuite acheter de l'espace dans les journaux d'un pays où il n'y a jamais eu de poursuite ni de condamnation. Il y a 20 ans que je dirige RSF, je n'ai jamais rien vu de pareil".
Mdf/fb/df

 

 


 

Assassinat juge Borrel: le président djiboutien mis en cause par des témoins

 

 

JUSTICE-FRANCE-DJIBOUTI - 28/09/2006 17h58 - AFP

 

 

PARIS, 28 sept 2006 (AFP) - La responsabilité du président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh dans l'assassinat du juge Bernard Borrel, en 1995 à Djibouti, est évoquée par des témoins cités dans des courriers de la juge Sophie Clément, publiés jeudi sur un site spécialisé dans les documents confidentiels.
Ces courriers avaient été adressés le 17 septembre 2004 à Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, et à Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense , pour réclamer la déclassification de pièces relatives à l'affaire Borrel.
Une note de la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG), détaillant "des affaires" dans lesquelles Omar Guelleh aurait été impliqué avant d'accéder à la présidence de Djibouti, est également diffusée sur le même site (géopolitique.com) créé par Guillaume Dasquié, auteur d'ouvrages sur le renseignement et le terrorisme.
Cette note, versée au dossier d'instruction, a été authentifiée par Pierre Lelong, président de la Commission consultative du secret de la défense nationale, a indiqué à l'AFP Me Olivier Morice, avocat de la famille Borrel.
Dans ses courriers, la juge Clément explique qu'un ancien officier de la garde présidentielle, Mohamed Saleh Aloumekani, a déclaré dans la procédure avoir entendu plusieurs hommes venir rendre compte en 1995 à Omar Guelleh "de l'assassinat du juge et de la disparition des traces du crime".
Elle rapporte également que le chef de la sécurité du palais présidentiel a affirmé avoir entendu M. Guelleh dire au directeur de la sécurité que "le juge européen les dérangeait".
La magistrate cite aussi le récit de deux Djiboutiens proches des services secrets de leur pays, qui ont affirmé aux services français que "le clan de l'actuel président de la République de Djibouti aurait commandité l'assassinat du juge Borrel".
Concernant la recherche du mobile de l'assassinat, Mme Clément souligne les liens qu'entretenaient le juge Borrel et le juge Roger Leloire, chargé de l'enquête sur l'attentat au Café de Paris de Djibouti (un mort, 15 blessés en septembre 1990, ndlr), à propos de ce dossier.
"Or, les policiers en charge de l'enquête sur cet attentat ont mis au jour l'hypothèse d'une manipulation de l'enquête par les services spéciaux djiboutiens dirigés par Omar Guelleh", précise la juge française.
L'éventuelle implication d'Omar Guelleh dans cet attentat est également évoqué dans la note de la DCRG.
"Ismaïl Omar pourrait être le commanditaire de l'attentat du café de Paris. Le dossier présenté par les autorités locales sur cet attentat serait en fait une manoeuvre d'intoxication", expliquent les RG.
La note détaille également d'autres "affaires" dans lesquelles Omar Guelleh aurait été impliqué avant d'accéder à la présidence de Djibouti. Sont cités notamment, un trafic d'ivoire en 1986-87, un trafic d'armes en 1989, un trafic d'alcool détaxé en 1989 et un détournement d'armes venant d'Irak en 1990.
pr/bp/df

 



Une agence américaine de renseignements s'inquiète des suicides dans ses rangs

21 septembre 2005 mercredi 9:19 PM GMT© 1994-2005 AFP

La National security agency (NSA), l'un des grandes agences américaines de renseignements, s'inquiète des suicides dans ses rangs, selon un message interne confidentiel de la NSA révélé mercredi soir à Paris par un spécialiste français du renseignement. Guillaume Dasquié, auteur de plusieurs ouvrages sur le renseignement et le terrorisme, a montré sur la chaîne d'informations i-TELE la copie d'un message du directeur de la NSA diffusé, selon lui, sur le réseau interne très protégé de la NSA en février 2005 après le suicide d'un cadre de l'agence. Ce message, adressé aux cadres de la NSA , qui dépend du Pentagone, daté du 13 février, est signé du général Michael Hayden, nommé depuis adjoint de John Negroponte directeur du renseignement national américain (DNI).Dans ce message, le général Hayden reconnaît que l'augmentation de la charge de travail demandée aux cadres de la NSA depuis le 11 septembre 2001 et le stress, peuvent "exacerber les problèmes personnels des individus au point qu'ils puissent envisager le suicide comme une solution"."Certains croient de manière erronée que rechercher un conseil pour des problèmes personnels peut compromettre leur habilitation de sécurité", souligne le directeur de la NSA qui ajoute que "prendre soin de notre personnel est une responsabilité fondamentale" des dirigeants et des cadres de l'agence."Nous devons donner l'exemple, chacun doit se sentir concerné et faire attention aux autres", conclut M. Hayden dans ce message de deux pages.La NSA, qui compte plusieurs dizaines de milliers d'hommes et de femmes, intercepte chaque jours des millions de communications téléphoniques et de messages électroniques.

 



Le Congrès américain s'intéresse à un livre français sur Al-Qaïda

 FRANCE-USA-TERRORISME-ARGENT-ÉDITION - 20/05/2005 12h37 - AFP

 PARIS, 20 mai 2005 (AFP) - Le service de recherche du Congrès américain a demandé à Guillaume Dasquié, auteur d'"Al-Qaïda vaincra" (Privé - Flammarion), paru il y un mois en France, de "l'assister" dans ses recherches sur le "financement du terrorisme international".

Cette demande figure dans un courrier daté de mercredi, transmis à l'AFP par l'éditeur et signé par un analyste des affaires du Proche-Orient, membre du service de recherche du Congrès américain, chargé de préparer les enquêtes et les auditions des commissions chargées des questions de défense et de sécurité.

Guillaume Dasquié a précisé à l'AFP que les demandes de l'enquêteur américain portaient en particulier sur un homme d'affaires saoudien, cheikh Ali ben Moussalim, décédé en 2004 à Lausanne, diplomate au service personnel du roi Fahd d'Arabie saoudite et intermédiaire sur plusieurs marchés d'armement entre l'Arabie saoudite et des pays occidentaux.

Dans son ouvrage, M. Dasquié, directeur de recherches à l'Intitut de relations internationales et stratégiques (Iris), raconte que la signature du contrat d'armement Sawari II (4,3 milliards d'euros) de livraison de frégates à la marine saoudienne, fut signé en 1994 par le gouvernement d'Edouard Balladur avec l'Arabie saoudite, grâce à l'entremise de cheikh Ali.

Ce dernier se révélera avoir été l'un des principaux argentiers d'Oussama ben Laden, selon un rapport du Trésor américain daté de janvier 2002 et cité par l'auteur.

pmg/sst/swi




"Al Qaïda vaincra", le journal d'une dernière enquête sur ben Laden (FICHE DE LECTURE)

TERRORISME-ÉDITION - 26/04/2005 15h42 - AFP

PARIS, 26 avr 2005 (AFP) - Sous le titre provocateur d'"Al Qaïda vaincra" (Privé-Flammarion) qui sera publié jeudi, Guillaume Dasquié dénonce l'aveuglement des pays occidentaux dans leur lutte contre le terrorisme islamiste, symbolisé depuis le 11 septembre 2001 par Oussama ben Laden.

Spécialiste du terrorisme et directeur de recherches à l'Intitut de relations internationales et stratégiques (Iris), Guillaume Dasquié annonce, dans cet ouvrage rédigé sous la forme d'un journal, qu'il n'écrira plus désormais sur Al Qaïda mais livre une série d'informations inédites sur le fonctionnement de l'organisation.

Ainsi, il raconte que la signature du contrat d'armement Sawari II (4,3 milliards d'euros) de livraison de frégates à la marine saoudienne, fut signé en 1994 par le gouvernement français d'Edouard Balladur avec l'Arabie Saoudite, grâce à l'entremise d'un homme d'affaires saoudien cheikh Ali bin Mussalim.

Celui-ci décédé en 2004 à Lausanne, se révélera avoir été l'un des principaux argentiers de ben Laden, selon un rapport du Trésor américain daté de janvier 2002 et cité par l'auteur.

Guillaume Dasquié s'étonne d'autre part qu'un militant islamiste, interpellé le 15 juin 2004 à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) avec quatre autres personnes dans une opération visant les milieux salafistes, ait pu être remis en liberté quatre jours plus tard par les juges antiterroristes.

Selon l'auteur, l'un des cinq hommes interpellé était en possession d'un document à l'en-tête de l'International Islamic Relief Organisation (IIRO), la plus importante association caritative islamique saoudienne, fortement soupçonnée de participer au financement d'Al Qaïda.

Enfin l'auteur d'"Al Qaïda vaincra" assure, documents officiels à l'appui, que Yeslam ben Laden, l'un des demi-frères de ben Laden, qui a obtenu la nationalité helvétique en mai 2001 et qui a toujours répété n'avoir plus de relations avec Oussama depuis le début des années 80, a pourtant partagé avec celui-ci un compte commun dans une grande banque suisse de 1991 à 1997.

"Al Qaïda vaincra", par Guillaume Dasquié, éditions Privé-Flammarion, 310 pages, 18 euros).

pmg/Mdf/bb

 

 


 


 

Bruguière prié par un enquêteur de préciser des menaces pesant sur lui TERRORISME-FRANCE-USA-ATTENTATS - 09/05/2005 18h52 - AFP

PARIS, 9 mai 2005 (AFP) - Jean-Charles Brisard, enquêteur pour les familles de victimes du 11 septembre 2001, a adressé le 3 mai au juge d'instruction antiterroriste Jean-Louis Bruguière une lettre dans laquelle il lui demande de l'informer sur les menaces qui pèsent sur lui et sa famille.

Dans ce courrier, dont une copie a été transmise lundi à l'AFP, M. Brisard "demande instamment" au premier vice-président du Tribunal de grande instance de Paris de lui confirmer les propos que celui-ci aurait tenus dans un livre paru le 28 avril.

Dans "Al Qaïda vaincra" (Editions Flammarion - Privé), l'auteur Guillaume Dasquié relate notamment un entretien que lui aurait accordé M. Bruguière à propos des activités de M. Brisard. Celui-ci dirige, depuis trois ans, l'enquête internationale pour les familles de victimes du 11 Septembre dans le cadre des procédures judiciaires en cours devant la cour du district de New York.

Selon Guillaume Dasquié, M. Bruguière lui aurait déclaré : "Brisard lui, finira avec une balle dans la tête. Y a des gens qui font ça très bien. Vous savez, les milieux auxquels vous vous intéressez sont dangereux. Y a des morts parfois".

M. Brisard prie donc, dans sa lettre, le juge antiterroriste de lui confirmer "les propos qui vous sont ainsi prêtés et, le cas échéant, de m'informer des éléments qui vous permettent de penser qu'une menace aussi grave pèse sur moi et sur mon entourage".

Selon M. Brisard, sa demande "revêt un caractère d'autant plus important qu'en raison de mes activités j'ai été l'objet, depuis trois années, de diverses menaces, pressions, enquêtes privées ou procédures judiciaires dont les autorités compétentes n'ont pas manqué d'être informées".

"Si des faits précis étaient à votre connaissance, et par conséquent à celle des services compétents du ministère de l'Intérieur ou du ministère de la Justice , ajoute M. Brisard, il va de soi que je dois en être également informé et que toutes les mesures nécessaires devraient être prises pour assurer ma sécurité et celle de mes proches étant, je vous le rappelle, ressortissant français".

"Si rien n'était fait pour assurer ma protection, je serai en mesure de considérer que je suis victime de non-assistance à personne en danger", poursuit M. Brisard qui face à ces "propos surprenants", adresse copie de ce courrier au Garde des Sceaux et au ministre de l'intérieur".

pmg/fal/gl


 





Le gouvernement refuse à Corsair de transporter des militaires britanniques

©AFP International - Lundi 15 Septembre 2003 - 14:45 - Heure Paris (438 mots)

France-GB-Irak-transport-défense

   PARIS, 15 sept (AFP) - Le gouvernement a interdit la semaine dernière à la compagnie aérienne française Corsair de transporter un contingent militaire britannique entre la Grande-Bretagne et Bassorah (Irak), selon l'édition de lundi de la lettre quotidienne spécialisée diffusée sur l'internet Geopolitique.com.

   Dirigée par Guillaume Dasquié, spécialiste des questions de renseignement, Geopolitique.com écrit que cette mission a été "annulée in extremis par les autorités françaises de l'aviation civile", chargée de valider l'ensemble des plans de vol de la compagnie Corsair.

   Citant des "sources proches du ministère des Transports", Geopolitique.com créée au début du mois, ajoute que ce "refus serait consécutif à une intervention du ministère français des Affaires étrangères".

   Corsair avait formé des équipages pour transporter ce contingent britannique les jeudi 11 et vendredi 12 septembre avec des appareils qui devaient décoller de France pour rejoindre la base militaire britannique de Brize Norton (Oxfordshire), spécialisée dans les transports de troupe. De là, les appareils de Corsair devaient rallier Bassorah.

   Le ministère britannique de la Défense a annoncé le 8 septembre son intention d'envoyer un millier de militaires supplémentaires en Irak, appartenant au 2e bataillon d'infanterie légère et au 1er bataillon des Royal Green Jackets.

   A la même date, la Grande-Bretagne comptait 10.620 militaires, déployés dans la région de Bassorah, dans le sud de l'Irak, et intégrés à une coalition internationale sous commandement américain.

   Corsair, filiale du voyagiste TUI (Nouvelles frontières), avait accepté la semaine dernière, selon Geopolitique.com, ce contrat passé avec un représentant du ministère britannique de la Défense pour affréter plusieurs appareils civils afin de transporter un contingent militaire à Bassorah.

   La mission a été annulée "in extremis" par l'aviation civile française qui dépend du ministère des Transports, après, selon des sources proches du ministère des Transports citées par Geopolitique.com, une "intervention" du ministère des Affaires étrangères.

   La "Direction générale de l'aviation civile (DGAC) ne nous a pas suivis sur ce dossier", a confirmé un porte-parole de Corsair à Geopolitique.com.

   Les armées américaine, britannique et française affrètent régulièrement des avions de compagnies civiles privées pour transporter des troupes et du matériel lors de déploiements importants.

 





Minotaure, la revue "à têtes chercheuses" sort le 21 mars

©AFP Général - Samedi 15 Mars 2003 - 08:39 - Heure Paris (338 mots) Médias-presse

PARIS, 15 mars (AFP) - Minotaure, le monstre mythologique, mi-taureau, mi-homme, renaît sous l'apparence d'une revue trimestrielle, en kiosque le 21 mars, une revue qui se veut "à têtes chercheuses" et "entièrement dédiée aux idées nouvelles".

   Minotaure, sur 250 pages, souhaite "mettre en résonance et métisser l'actualité de disciplines d'ordinaire cloisonnées - argent, philosophie, pouvoir, mode, art et images".

   Rien à voir avec la célèbre revue surréaliste Minotaure, créée par Skira, qui avait paru de 1933 à 1938, mais le magazine se veut inspiré par "un état d'esprit salutaire", partagé par les quatre initiateurs : Guillaume Dasquié, qui dirige également la lettre Intelligence On Line, Alban Sauvanet, créateur de Synopsis et Zurban, Guy Birenbaum, sociologue, et Claude Maggiori, directeur artistique.

   "Nous avons fait le constat négatif qu'aucun produit presse ne répondait à nos attentes", a indiqué à l'AFP Guillaume Dasquié, directeur de la rédaction.

   "Notre positionnement se situe entre la revue Esprit et Marie Claire, on veut être résolument journalistes avec des enquêtes sur des idées nouvelles", explique M. Dasquié, qui qualifie Minotaure d'"OVNI dans le monde de la presse" : pouvoirs, recherche, réflexion, création.

   Trois grands dossiers thématiques structurent chaque numéro, allant de la géopolitique, aux mathématiques, en passant par la gastronomie, le design ou la mode.

   Au sommaire du premier numéro : "l'avenir appartient aux idiots", "Bush réinvente les conflits", "l'espoir est dans mon corps".

   D'un format 230 X 285, maquette soignée et décalée, avec en couverture Superman, Minotaure est vendu 9, 5 euros. Il a tiré son premier numéro à 60.000 exemplaires et vise un objectif de diffusion de 30-40.000.

   Le budget est d'1 million d'euros. Alban Sauvanet est majoritaire dans la société. Six permanents travaillent dans l'équipe.

  

 





11 septembre, autopsie d'une "imposture" par Claude CASTERAN.

©AFP Général - Lundi 3 Juin 2002 - 15:36 - Heure Paris (660 mots)

Edition-USA-attaque

    PARIS, 3 juin (AFP).

    Guillaume Dasquié et Jean Guisnel, spécialistes de géopolitique et de renseignement, font l'autopsie de "l'imposture" que Thierry Meyssan a défendue en affirmant, dans un best-seller, qu'aucun avion ne s'était écrasé sur le Pentagone le 11 septembre 2001.

   Dans leur essai à paraître jeudi, "L'effroyable mensonge" (éditions La Découverte ), ils veulent en finir avec cette "rumeur nauséabonde", cette "contrevérité habilement portée par un illuminé".

   Ce livre vient à point nommé quand on constate que "L'effroyable imposture" (éditions Carnot) a été tiré à 215.000 exemplaires et a été, en avril, le document le mieux vendu du pays.

   Ce succès est "le symptôme d'une profonde maladie sociale et politique", estiment Dasquié et Guisnel en notant que, jusqu'à présent, le public français ne s'est jamais "trop intéressé" aux théories de la conspiration.

   Ils rapportent bien sûr les éléments fournis par les témoins oculaires ayant vu le Boeing s'écraser sur le Pentagone, ainsi que nombre d'analyses d'experts. préside le Réseau Voltaire, association de défense des libertés fondamentales et de la laïcité, peut parfois rejoindre celui de l'extrême droite ou celui de ces "parias et pestiférés de la négation de l'histoire et du révisionnisme".

   Certes, Dasquié et Guisnel considèrent que bien des explications officielles sur le 11 septembre 2001 manquent de clarté. Certes, ils admettent que le Réseau Voltaire s'est souvent engagé dans de vraies luttes pour la liberté d'expression. Pour eux, "le passé de Meyssan le situe à l'opposé" de l'extrême droite.

   Ils n'en sont pas moins très sévères avec ce qu'ils nomment des "fariboles" et avec la thèse du complot véhiculée dans l'ouvrage.

   Thierry Meyssan affirme que l'attentat a été perpétré par des individus ayant eu accès au Pentagone et qu'il visait le nouveau centre de commandement de la Navy. Selon lui, les attentats du 11 septembre 2001 sont le résultat d'une vaste conspiration interne orchestrée par des groupes militaro-industriels américaines alors qu'Oussama Ben Laden serait, lui, un agent de la CIA.

   Pour expliquer ses thèses, il a notamment été reçu en mars dans l'émission de Thierry Ardisson sur France 2, "Tout le monde en parle", et a bénéficié de la puissance de diffusion de la Toile (internet), réceptacle de toutes les rumeurs. La nouveauté, écrivent-ils, c'est que les thèses de Meyssan "trouvent avec internet un moyen de propagation sans aucune limitation".

   "Puisque qu'un tabou avait été soudainement brisé, puisqu'il devenait brutalement possible d'admettre que les vieilles théories du complot ("judéo-maçonnique" . . . ) chères à l'extrême droite, revisitées au goût du jour, avaient un fond de vérité, dès lors que la télévision en parlait, des dizaines de milliers de Français éberlués se sont rués dans les librairies pour voir de quoi il retournait", disent Dasquié et Guisnel.

   Selon eux, de telles idées n'auraient pas pu prospérer si notre démocratie était forte : "Ce n'est pas Meyssan qui a décrédibilisé la presse au point que les Français ne la croient plus (...), ce n'est pas lui qui doit assumer cette +perte de sens+ générale", estiment-ils en ajoutant toutefois que : "Oui, des prestations comme celles de Meyssan ont participé à la percée de Jean-Marie Le Pen", lors de la présidentielle.

("L'effroyable imposture/Thèses et foutaises sur les attentats du 11 septembre", éd La Découverte , 126 pages, 11 euros)

ccd/fjb/pmg

 






Réunion à Paris du groupe d'experts de l'ONU sur le suivi de l'Afghanistan.

©AFP Général - Vendredi 23 Novembre 2001 - 16:54 - Heure Paris (378 mots) France-ONU-Afghan

    PARIS, 23 nov (AFP).

    Le groupe d'experts établi le 30 juillet par le Conseil de sécurité de l'ONU, pour participer à un "mécanisme de surveillance" des sanctions contre les talibans et en renforcer l'application, a procédé vendredi à une première audition à Paris.

   Le journaliste français Guillaume Dasquié, co-auteur du livre "Ben Laden: la vérité interdite" (Denoël), publié la semaine dernière, a annoncé à l'AFP qu'il avait été entendu vendredi matin pendant deux heures à huis clos à l'UNESCO par ce groupe d'experts que préside le diplomate britannique Michael Chandler.

   Cette audition a porté essentiellement sur les liens financiers de l'Arabie saoudite avec les réseaux d'Oussama ben Laden. Tenu à la confidentialité de ses propos par le groupe d'experts, M. Dasquié s'est refusé à toute autre précision.

   Dans leur ouvrage, Guillaume Dasquié et Jean-Charles Brisard révèlent comment les pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU ont négocié avec les talibans et les autres parties afghanes jusqu'au 17 juillet 2001. L'échec de ces négociations informelles, le 17 juillet 2001, avait conduit le Conseil de Sécurité à durcir ses positions et à mettre en place le groupe de suivi de l'Afghanistan.

   La résolution 1363 du Conseil de sécurité a prévu la mise sur pied d'un groupe d'une vingtaine d'experts basés à New York et dans les six pays voisins de l'Afghanistan. Elle demandait en outre au secrétaire général de l'ONU Kofi Annan d'établir "un mécanisme", notamment pour "suivre la mise en oeuvre" des sanctions.

   La résolution a créé une instance composée d'un "Groupe de suivi" de cinq experts, basés à New York et qui devront en particulier travailler sur le lien entre achats d'armes et financement du terrorisme, ainsi que d'une "équipe d'appui à l'application des sanctions", déployée dans les pays voisins de l'Afghanistan (Chine, Iran, Ouzbékistan, Pakistan, Tadjikistan, Turkménistan) en coopération avec ces Etats.

   pmg/jmt/ycl

 


 





Le premier mandat d'arrêt international contre Ben Laden délivré par la Libye , selon le livre, "Ben Laden: la vérité interdite"

©AFP Général - Lundi 12 Novembre 2001 - 12:40 - Heure Paris (713 mots)

USA-attaque-édition

    PARIS, 12 nov (AFP).

    - Le premier mandat d'arrêt international contre Oussama ben Laden a été délivré en mars 1998 à l'initiative, non des Etats-Unis qui l'accusaient pourtant déjà d'être l'instigateur du premier attentat cinq ans plus tôt contre le World Trade Center, mais par la Libye de Mouammar Kadhafi que Washington considère comme un "Etat terroriste".

   Cette révélation, accompagnée de la photocopie en français, en anglais et en arabe de la "notice rouge" estampillée "Confidentiel: à l'usage exclusif de la police et de l'autorité judiciaire" émise par Interpol, se trouve dans le livre "Ben Laden: la vérité interdite" (Denoël) sorti mercredi en librairie.

   Collaboration de deux spécialistes de l'investigation - Jean-Charles Brisard, dirigeant d'une société d'enquêtes financières et Guillaume Dasquié, rédacteur en chef de la publication "Intelligence Online" - cet ouvrage détaille les réticences du Département d'Etat américain à s'aliéner le pouvoir en Afghanistan.

   Rappelant que jusqu'en juillet dernier le Département d'Etat américain négociait avec les représentants du régime taliban, le livre fait l'historique des contacts secrets menés par l'administration Bush avec les "étudiants en théologie" sur fond de grandes manoeuvres pétrolières en Asie centrale.

   Et cette première partie du livre donne l'occasion aux auteurs d'évoquer le poids des intérêts pétroliers dans l'entourage du président George W. Bush mentionnant au passage que son Conseiller pour la sécurité, la très influente Condoleezza Rice a été directrice de Chevron de 1999 à 2000.

   MM. Brisard et Dasquié détaillent également les étroites relations entre le pouvoir en Arabie Saoudite et la puissante famille ben Laden, dont tous les membres, selon eux, ne considérent pas Oussama comme une "brebis galeuse" comme l'affirme un de ses frères et n'ont pas, malgré leurs assurances du contraire, rompu avec lui.

   Sans complaisance, ils donnent également un luxe de détails sur la manière dont des membres de la famille royale saoudienne soutiennent et financent les réseaux chargés à travers le monde de propager le wahabisme, leur version fondamentaliste de l'Islam.

   "On parle volontiers de +terrorisme d'Etat+ s'agissant de la Libye ou de l'Iran. L'Arabie saoudite est épargnée des listes noires pour la seule et bonne raison qu'elle est incontournable de la scène pétrolière mondiale. Sans cette manne, il est probable qu'elle y figurerait en bonne place", assurent ainsi les auteurs.

   Ce contexte peut peut-être permettre de comprendre pourquoi les Etats Unis n'ont pas saisi l'offre que le Soudan aurait faite, en 1996, d'expulser Oussama ben Laden.

 Il prend en tout cas tout son relief avec la découverte que le premier mandant d'arrêt international contre lui a été lancé en 1998, non à la demande des Etats-Unis pour le premier attentat contre le World Trade Center en février 1993 et les attentats anti-américains de Dharan (Arabie saoudite) deux ans plus tard, mais par

Publié dans guillaumedasquie.afp

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